Manger cacher en Belgique devient difficile

 

Manger cacher en Belgique, les choses se compliquent dans le pays des moules frites, du moins elles se compliquent pour nos frères juifs. Cette communauté forte de 30000 âmes voit son nombre diminuer régulièrement depuis quelques années et la montée de l’antisémitisme, cette nouvelle disposition montre à quel point les autorités se préoccupent de leurs juifs.

Ça sonne comme un coup de tonnerre quand le tribunal adopte une loi qui concerne l’abattoir rituel (Ch’hita), ça fait quelques années déjà que la polémique fait rage avant d’arriver à son apogée en 2016 avec une généralisation de cet interdit à l’ensemble du territoire. Manger cacher en Belgique se complique.

Pourtant les choses n’en restent pas la et il y a peu le tribunal prend la décision, en première instance,  de prendre la défense de la communauté juive Belge,mais que se passe-t-il ? Pourquoi ce revirement ?

La raison invoquée cet interdiction est contraire à la liberté et aux droits de l’homme, c’est également contraire à la liberté de culte. Dur dur de manger cacher en Belgique

L’interdiction précédente invoquait une histoire avec l’étourdissement des bêtes avant de les mettre à mort, ce qui n’est pas compatible avec la loi d’abattage rituel.

La Rabbin Avraham Guigui, grand rabbin de Belgique et membre de l’organisation des Rabbins d’Europe à salué cette décision d’une grande importance.

C’est également un acte symbolique adressé aux autres nations d’Europe qui ont des idées vis-à-vis de l’abattage rituel, qui voudraient elles aussi interdire la Ch’hita et mettre la communauté locale dans une situation compliquée, comme c’est déjà le cas dans certains cantons Suisses.

Un débat s’est tenu opposant les responsables religieux de la communauté juive de Belgique, avec à sa tête le Rav Pinhas Korfeld, et les responsables des différents partis politiques en argumentant et en expliquant l’importance de l’abattage rituel ainsi que l’aspect non violent et dépourvu de souffrance pour la bête.

Cette réunion visait à leur demander de s’abstenir de voter en faveur de l’interdiction de l’abattage rituel, ce que certains ont fait mais malheureusement cela n’a pas suffit et d’autres ont insisté et voulait nous toucher en encourageant l’adoption de cette loi.

Devant cette situation ou manifestement le dialogue n’avait plus de place, la communauté à porté ce conflit devant les tribunaux Belges et c’est suite à cette procédure qu’elle a obtenu sa première victoire avec un tribunal qui lui donne raison.

Les rabbins Guigui et Kornfeld se réunissent de nouveau avec les sénateurs réfractaires, ceux qui avaient encouragés l’interdiction de l’abattage rituel, pour les convaincre de revenir sur leur décision.

La communauté juive d’Anvers n’est pas prête à se laisser faire, elle compte bien poursuivre le combat et si jamais le loi passait alors ils iraient faire appel à la cour internationale de La Haye.

Nous vivons dans une Europe qui jour après jour, sans forcément que ce soit brutal, tourne le dos à ses juifs en leur interdisant leur pratique ou en traitant de manière laxistes les actes antisémites.

N’oublions pas que la rédemption finale est proche et que Pessah est la fête qui nous présente toute la structure de cette époque que nous vivons.

Pessah 2017 sera encore plus chargé de sens, chez Hofesh nous avons l’honneur de recevoir Rav Benchetrit Yonathan qui donnera du corps à cette actualité que nous vivons et à la signification qu’elle revêt au travers de notre histoire millénaire.

Comments are closed.